Enseignement de l'histoire des arts
Voici un lien sur l'organistaiton de l'enseginement de l'histoire des arts à l'école primaire :
Histoire des arts
Voici un lien sur l'organistaiton de l'enseginement de l'histoire des arts à l'école primaire :
Histoire des arts
Session 2007
Académie de Versailles
http://www.ac-versailles.fr/ia78/perso/doc/examen/Rapport_externe_cerpe.pdf
Les inscriptions sont enregistrées par Internet à partir de SIAC1.
Les candidats doivent impérativement respecter la procédure d'inscription suivante, comprenant deux phases obligatoires :
Du jeudi 11 septembre 2008, à partir de 12 heures, au mardi 21 octobre 2008, avant 17 heures (heures de Paris).
Du jeudi 30 octobre 2008, à partir de 12 heures, au jeudi 13 novembre 2008, avant 17 heures (heures de Paris).
Pour toutes les académies :
Définition de l'épreuve :
Troisième épreuve d'admission : une épreuve d'éducation physique et sportive
L'épreuve se déroule en deux parties.
Les candidats réalisent la prestation physique qu'ils ont choisie au moment de l'inscription parmi les deux options suivantes :
- activité d'expression : danse ;
ou
- course de 1500 mètres .
Elle est suivie d'un entretien avec le jury.
Durée de l'entretien : 20 minutes, dont 10 minutes d'exposé du candidat, et 10 minutes de réponse à des questions.
Chaque partie entre pour moitié dans la notation. L'épreuve fait l'objet d'une notation unique sur 20.
Coefficient : 1.
La note 0 à l'épreuve d'éducation physique et sportive est éliminatoire.
Le candidat absent à l'une des deux parties de l'épreuve, sans y avoir été autorisé, est éliminé.
a) Activité d'expression : danse
L'épreuve consiste en une prestation individuelle.
Tous les styles de danse sont admis.
Cette prestation a une durée de deux minutes maximum.
Le candidat doit apporter tout matériel nécessaire à sa prestation et à son audition.
b) Course de 1500 mètres :
L'épreuve consiste en une course de 1500 mètres chronométrée, précédée d'un échauffement, notée selon le barème ci-dessous.
Il s'agit d'une course en ligne avec un maximum de 12 candidats au départ.
A l'issue de la course, le jury chronomètre pour chacun des candidats le temps effectivement réalisé.
Le barème de notation, différent pour les hommes et pour les femmes, figure dans le tableau ci-après. Il est précisé qu'entre deux valeurs de temps, la note est rapportée à celle qui correspond au temps immédiatement supérieur (exemple : la performance de 5 minutes 47 secondes [5 min 47] pour le barème « hommes » est notée comme la performance de 5 minutes 51 secondes [5 min 51] soit une note de 10).
Note | Temps à effectuer | Temps à effectuer |
---|---|---|
20 | 4 min 30 | 5 min 50 |
19,5 | 4 min 33 | 5 min 55 |
19 | 4 min 36 | 6 min 01 |
18,5 | 4 min 39 | 6 min 06 |
18 | 4 min 42 | 6 min 12 |
17,5 | 4 min 45 | 6 min 17 |
17 | 4 min 48 | 6 min 23 |
16,5 | 4 min 52 | 6 min 29 |
16 | 4 min 55 | 6 min 36 |
15,5 | 4 min 59 | 6min 42 |
15 | 5 min 03 | 6 min 48 |
14,5 | 5 min 07 | 6 min 55 |
14 | 5 min 11 | 7 min 02 |
13,5 | 5 min 15 | 7 min 09 |
13 | 5 min 20 | 7 min 16 |
12,5 | 5 min 24 | 7 min 24 |
12 | 5 min 29 | 7 min 31 |
11,5 | 5 min 34 | 7 min 39 |
11 | 5 min 40 | 7 min 47 |
10,5 | 5 min 45 | 7 min 55 |
10 | 5 min 51 | 8 min 03 |
9,5 | 5 min 56 | 8 min 12 |
9 | 6 min 03 | 8 min 21 |
8,5 | 6 min 09 | 8 min 30 |
8 | 6 min 15 | 8 min 39 |
7,5 | 6 min 22 | 8 min 49 |
7 | 6 min 29 | 8 min 58 |
6,5 | 6 min 37 | 9 min 08 |
6 | 6 min 44 | 9 min 18 |
5,5 | 6 min 52 | 9 min 29 |
5 | 7 min 00 | 9 min 40 |
4,5 | 7 min 09 | 9 min 51 |
4 | 7 min 18 | 10 min 02 |
3,5 | 7 min 27 | 10 min 14 |
3 | 7 min 36 | 10 min 26 |
2,5 | 7min 46 | 10 min 38 |
2 | 7 min 57 | 10 min 50 |
1,5 | 8 min 07 | 11 min 03 |
1 | 8 min 19 | 11 min 16 |
0,5 | 8 min 30 | 11 min 30 |
L'entretien prend appui sur la prestation physique, dont il est un prolongement. Au cours de l'entretien, le candidat indique ce qu'il retire de sa pratique pour lui-même et pour son enseignement. Il expose en particulier comment il peut transposer cette pratique dans son enseignement à l'école primaire, en prenant en compte les liens avec les autres disciplines et le développement de l'enfant.
Puis le candidat répond à des questions du jury, destinées à élargir et approfondir sa réflexion, qui porteront sur une autre activité physique que celle qu'il a choisie, parmi les activités les plus pratiquées à l'école primaire.
L'usage de notes personnelles par le candidat n'est pas autorisé.
En vue de la réalisation de la prestation physique de l'épreuve d'éducation physique et sportive, les candidats admissibles au concours doivent impérativement remettre au jury, le jour de l'épreuve, un certificat médical datant de moins de quatre semaines avant cette date, de non contre-indication à la pratique des activités physiques, sportives et artistiques dans lesquelles ils doivent réaliser leur prestation physique.
Les candidats n'ayant pas satisfait à cette obligation, ou ayant produit le certificat hors délai sont éliminés.
Peuvent être dispensés de la prestation physique de l'épreuve d' E.P.S. :
Les candidats se trouvant dans l'une de ces deux dernières situations doivent, avant la date de l'épreuve, adresser au jury leur certificat médical, datant de moins de quatre semaines avant cette date, par voie postale et en recommandé simple.
Les candidats qui, pour un motif attesté par un certificat médical, sont empêchés, le jour de l'épreuve, de réaliser la prestation physique pour laquelle ils sont convoqués doivent obligatoirement se présenter à leur convocation à la prestation physique de l'épreuve d'éducation physique et sportive pour faire enregistrer leur dispense.
Les candidats qui justifient de l'une de ces situations de dispense doivent se présenter à l'entretien de l'épreuve d'éducation physique et sportive.
La moyenne des notes obtenues par les candidats ayant réalisé l'une et l'autre des deux options de la prestation physique, est attribuée par le président du jury :
La note zéro (non éliminatoire) est attribuée par le jury :
Lorsqu'un candidat s'étant blessé en cours d'épreuve, ne peut effectuer la totalité de la prestation physique, le jury attribue la note en fonction de la prestation réalisée. Ce candidat doit se présenter à l'entretien de l'épreuve d'éducation physique et sportive.
Sont éliminés :
Note de commentaires :
a) activités d'expression : danse
Tous les styles de danse sont admis.
Les candidats sont responsables de la mise en place de leur accompagnement sonore. A ce titre, il leur appartient de se munir, le jour de l'épreuve, de l'enregistrement (C.D., cassette..) et du matériel nécessaire à la diffusion de celui-ci.
L'utilisation et la bonne marche du matériel apporté par les candidats sont placées sous leur responsabilité personnelle. Les organisateurs du concours veillent à leur fournir l'accès à un branchement électrique usuel.
L'appréciation du jury porte sur la construction de la composition (espace, temps, énergie, utilisation du corps) au service des intentions personnelles choisies ainsi que sur la qualité de l'interprétation.
La surface d'évolution au sol doit être suffisante pour permettre au candidat de s'exprimer, sans toutefois être inférieure à 9 mètres sur 11 mètres.
b) course de 1500 mètres
Le jury veille strictement à l'application du barème.
L'entretien permet au jury d'apprécier :
- la connaissance didactique de l'activité physique et sportive choisie pour l'épreuve physique (activité d'expression ou athlétisme) ;
- l'aptitude du candidat à proposer des démarches pédagogiques liées à l'activité choisie pour la prestation physique ou à une autre activité parmi celles les plus pratiquées à l'école primaire ;
- les connaissances plus générales du champ de l' E.P.S. (programmes, objectifs, activités, etc.).
L'entretien prend appui sur la prestation physique, dont il est un prolongement. Cela implique que la prestation physique doit nécessairement précéder l'entretien. Les services rectoraux en charge de l'organisation du concours ont toute latitude, selon leurs contraintes locales, pour organiser les deux parties de l'épreuve d' E.P.S. à la suite immédiate l'une de l'autre, ou bien sur des jours distincts. De la même manière, il est parfaitement envisageable d'organiser la partie entretien de l'épreuve d' E.P.S. dans un lieu différent de celui ayant accueilli la prestation physique.
Dans le cas où l'entretien serait organisé le même jour que la prestation physique, le jury veille à laisser aux candidats un délai raisonnable pour se préparer physiquement et intellectuellement pour la suite de l'épreuve (temps pour se doucher, se changer, se restaurer éventuellement, etc.)
L'exposé porte sur la pratique que le candidat a de l'activité choisie pour la prestation physique, sur ce qu'il en retire pour lui-même, puis sur le traitement didactique de cette activité. Il prend appui sur la connaissance des programmes des trois cycles de l'école, du développement de l'enfant et des contraintes propres à l'apprentissage.
Les questions du jury se situent dans le prolongement de l'exposé, qu'elles permettent d'approfondir, mais conduisent également à tester le candidat sur sa compréhension de l'enseignement de l'EPS aux différents niveaux de l'école primaire. Elles peuvent donc porter sur l'activité physique présentée par le candidat.
Elles élargissent le champ aux activités les plus représentatives à l'école : les activités athlétiques, les jeux et sports collectifs, les activités aquatiques, les activités artistiques pour les trois cycles.
Sur les vingt minutes d'entretien, dix minutes doivent être consacrées à l'exposé, et dix minutes aux questions. L'exposé du candidat ne peut en aucun dépasser ces dix minutes prescrites.
Si son exposé est plus court, le temps non utilisé sera employé par le jury pour approfondir la phase de réponses aux questions, pour une durée maximale d'entretien qui ne saurait excéder vingt minutes.
L'usage de notes personnelles par le candidat au cours de l'entretien n'est pas autorisé.
Définition de l'épreuve :
Deuxième épreuve d'admission : une épreuve orale de langue vivante étrangère sans programme
L'épreuve s'appuie sur un texte d'une vingtaine de lignes dans la langue choisie par le candidat. L'épreuve débute par une présentation orale dans la langue des grandes lignes du texte, d'une durée de 5 minutes. Le candidat doit ensuite lire à haute voix quelques lignes du texte choisies par le jury. Cette lecture est suivie d'un entretien dans la langue avec le jury, qui permet au candidat de faire la preuve de sa compétence d'interaction orale. L'ensemble de l'épreuve se situe au niveau B2 du cadre européen commun de référence, correspondant à un utilisateur dit « indépendant ».
Les candidats doivent indiquer au moment de leur inscription la langue étrangère choisie parmi les six langues suivantes : allemand, anglais, arabe, espagnol, italien et portugais.
Durée de l'épreuve :
Coefficient : 1.
La note 0 à l'épreuve orale de langue vivante étrangère sans programme est éliminatoire.
Note de commentaire :
L'épreuve se fonde sur un texte situé au niveau B2 du cadre européen commun de référence (article sur des questions contemporaines, texte actuel en prose).
Elle doit permettre de vérifier chez le candidat :
Le texte sur lequel s'appuie l'épreuve ne doit pas avoir de connotation trop littéraire ni faire appel à des notions techniques.
L'entretien peut porter aussi sur la vie de la classe.
L'évaluation prend particulièrement en compte la fluidité de l'expression et la qualité, notamment phonologique, de la langue.
Précisions relatives au niveau B2 du cadre européen commun de référence pour les langues (C.E.C.R.L.) :
Le niveau B2 désigne le niveau de compétence en langue vivante étrangère attendu des élèves à la fin des études du second degré.
«Au niveau B2, un candidat peut comprendre le contenu essentiel des sujets concrets ou abstraits dans un texte complexe, y compris une discussion technique dans sa spécialité. Il peut communiquer avec un degré de spontanéité et d'aisance tel qu'une conversation avec un locuteur natif ne comporte de tension ni pour l'un ni pour l'autre. Il peut s'exprimer de façon claire et détaillée sur une grande gamme de sujets, émettre un avis sur un sujet d'actualité et exposer les avantages et les inconvénients de différentes possibilités. Il peut aussi lire des articles sur des questions contemporaines et des textes littéraires contemporains en prose.» (décret n° 2005-1011 du 22 août 2005 relatif à l'organisation de l'enseignement des langues vivantes étrangères dans l'enseignement scolaire, à la réglementation applicable à certains diplômes nationaux et à la commission académique sur l'enseignement des langues vivantes étrangères).
Eléments de cadrage :
Le texte proposé par le jury, d'une vingtaine de lignes (soit autour de 2000 signes), doit présenter une richesse suffisante. Il peut s'agir d'un extrait de roman, de nouvelle, d'article de journal, éventuellement de textes documentaires pour la jeunesse, etc... et présenter un récit, un dialogue, une documentation, une argumentation sur une question donnée. La source est évidemment précisée sur le sujet, de même que la date du texte.
Le candidat doit en présenter les grandes lignes en cinq minutes environ, en explicitant le type de texte, la situation, les informations, les questions et les arguments. Il présente, le cas échéant, les alternatives d'interprétation.
L'indication du passage à lire à haute voix est donnée au candidat à la fin de la présentation orale.
L'entretien prend appui, dans un premier temps, sur la présentation orale. Il peut, par exemple, être demandé au candidat d'expliciter tel ou tel aspect de sa présentation, de justifier ce qu'il a retenu comme élément essentiel du texte, sans pour autant qu'il lui soit demandé de procéder à un commentaire de texte.
L'entretien s'élargit ensuite au thème abordé par le texte et éventuellement à la vie de la classe, le candidat pouvant être amené à s'exprimer sur la présentation en classe d'un fait culturel qui serait évoqué dans le texte.
Cet entretien vise à évaluer la compréhension précise d'un texte écrit et la capacité à dialoguer dans la langue concernée, c'est-à-dire à saisir les questions du jury et à y répondre, à développer une argumentation en s'exprimant clairement, avec aisance, dans une langue fluide et de qualité.
Si la présentation orale du texte par le candidat est inférieure aux 5 minutes prévues, le temps non utilisé sera employé par la commission d'interrogation pour approfondir la phase d'entretien suivante, dans la limite de la durée maximale de l'épreuve (20 minutes).
Définition de l'épreuve :
Première épreuve d'admission : une épreuve orale d'entretien
L'épreuve comporte un exposé, suivi d'un entretien avec le jury.
L'épreuve prend appui sur un dossier de quatre pages maximum fourni par le jury.
Elle consiste en un exposé suivi d'un entretien avec le jury.
L'exposé porte sur l'étude du dossier dont le candidat dégage les idées essentielles.
L'entretien avec le jury permet de vérifier, au travers de l'étude du dossier par le candidat, ses connaissances relatives au programme de cette épreuve. Seront également évaluées son aptitude à se situer par rapport au métier de professeur des écoles et sa capacité à montrer l'apport que son expérience professionnelle constitue dans l'exercice du métier d'enseignant du premier degré ainsi que dans ses relations avec l'institution scolaire.
Durée de l'épreuve :
Coefficient 4
Toute note égale ou inférieure à 5 sur 20 à l'épreuve orale d'entretien est éliminatoire.
Programme de l'épreuve :
Note de commentaires :
Cette épreuve permet, au travers du dossier proposé par le jury, d'évaluer le candidat lors de son exposé sur des sujets mettant en jeu ses connaissances sur l'histoire de l'école, ses finalités, son fonctionnement, son environnement, ses méthodes, avec une ouverture sur d'autres pays européens, ainsi que sur les obligations, les droits et les responsabilités du professeur des écoles.
Dans le prolongement de cet exposé, les questions du jury doivent permettre au candidat de mettre en relation ses connaissances et sa réflexion dans le domaine de l'éducation (philosophie de l'éducation, approche psychologique et sociologique des processus d'apprentissage).
Le candidat peut prendre appui, au cours de l'entretien, sur son expérience acquise au cours d'un stage de sensibilisation au métier de professeur ou au cours d'expériences professionnelles antérieures.
Le candidat doit démontrer sa capacité à :
Définition de l'épreuve :
Première épreuve d'admission : une épreuve orale d'entretien
L'épreuve se déroule en deux parties :
1 - La première partie prend appui sur un dossier de quatre pages maximum fourni par le jury.
Elle consiste en un exposé suivi d'un entretien avec le jury.
L'exposé porte sur l'étude du dossier dont le candidat dégage les idées essentielles.
L'entretien avec le jury permet de vérifier, au travers de l'étude du dossier par le candidat, ses connaissances relatives au programme de cette partie de l'épreuve ainsi que son aptitude à se situer par rapport au métier de professeur des écoles et à mettre en relation ses connaissances et sa réflexion dans le domaine de l'éducation.
Durée de la première partie :
2 - La seconde partie consiste en un exposé ou une expression musicale, suivi d'un entretien avec le jury portant sur l'un des domaines suivants, choisi par le candidat au moment de l'inscription :
Durée de la seconde partie :
Chaque partie entre pour moitié dans la notation. L'épreuve fait l'objet d'une notation unique sur 20.
Coefficient : 4.
Toute note égale ou inférieure à 5 sur 20 à l'épreuve orale d'entretien est éliminatoire.
Le candidat apporte tout le matériel nécessaire à sa prestation.
Pour le domaine de la musique, le choix doit se limiter à un instrument qu'il peut transporter, ce qui exclut les pianos ou les instruments qui requièrent un temps de montage, tels que les batteries. Sont également exclus les accompagnateurs et les formations instrumentales ou chorales.
La responsabilité de l'utilisation et de la bonne marche du matériel apporté par les candidats leur incombe. Il n'est fourni par les organisateurs du concours que l'accès à un branchement électrique usuel.
L'expression musicale consiste en l'interprétation vocale ou instrumentale d'une oeuvre choisie par le candidat (durée de 3 à 5 minutes) suivie d'une brève analyse par celui-ci de sa prestation, pour une durée totale de 10 min. Le candidat doit faire ressortir ses connaissances d'ordre artistique et culturel ainsi que ses capacités à les réinvestir dans des situations éducatives.
L'usage de notes personnelles par le candidat n'est pas autorisé.
L'entretien permet d'approfondir les points développés par le candidat, afin de vérifier ses connaissances et sa réflexion dans le domaine choisi et son aptitude à les relier à l'enseignement primaire.
Pour le domaine de la musique, le jury présente au candidat un document sonore afin d'élargir l'entretien à un champ différent de celui qui a été choisi pour l'expression musicale.
Programme de l'épreuve :
Les candidats doivent maîtriser les notions permettant d'enseigner les programmes de l'école primaire et en ce sens celles inscrites au programme du concours sur lesquelles prendront appui les épreuves. La lecture des documents d'accompagnement et d'application des programmes est conseillée aux candidats.
Programme de la première partie de l'épreuve orale d'entretien
La seconde partie de l'épreuve orale d'entretien ne comporte pas de programme.
Note de commentaires :
Cette première partie permet, au travers du dossier proposé par le jury, d'évaluer le candidat lors de son exposé sur des sujets mettant en jeu ses connaissances sur l'histoire de l'école, ses finalités, son fonctionnement, son environnement, ses méthodes, avec une ouverture sur d'autres pays européens, ainsi que sur les obligations, les droits et les responsabilités du professeur des écoles.
Dans le prolongement de cet exposé, les questions du jury doivent permettre au candidat de mettre en relation ses connaissances et sa réflexion dans le domaine de l'éducation (philosophie de l'éducation, approche psychologique et sociologique des processus d'apprentissage).
Le candidat peut prendre appui, au cours de l'entretien, sur son expérience acquise au cours d'un stage de sensibilisation au métier de professeur ou au cours d'expériences professionnelles antérieures.
Le candidat doit démontrer sa capacité à :
Cette seconde partie permet d'évaluer les capacités d'initiative et de mobilisation du candidat dans le domaine de la musique.
Le jury fait porter l'évaluation sur les points suivants :
Eléments de cadrage :
Texte réglementaire : «L'expression musicale consiste en l'interprétation vocale ou instrumentale d'une oeuvre choisie par le candidat (durée de 3 à 5 minutes)[...]»
Précisions : Une durée de 3 minutes est bien suffisante pour permettre au jury d'apprécier la qualité de « l'expression musicale » du candidat. Il s'agit de privilégier une démarche d'interprétation maîtrisée plutôt qu'une recherche de « performance » dont le premier critère serait la durée de « l'expression ». Réduire cette durée au minimum exigible, s'il ne diminue pas le potentiel de réussite du candidat, permet en retour de dégager le temps maximum pour la « brève analyse » qui suit sa prestation.
Chaque salle d'épreuve étant équipée d'un appareil de lecture (C.D.) et diffusion audio, le candidat peut envisager d'appuyer son « expression musicale » (vocale et/ou instrumentale) sur un accompagnement préenregistré. Dans ce cas, et afin de mettre en valeur sa prestation, il veillera à ce que la partie qu'il interprète ne soit pas doublée par l'enregistrement.
Un accompagnement préenregistré apporté par le candidat devra être impérativement gravé sur C.D. au format C.D. audio.
Texte réglementaire : «[...]suivie d'une brève analyse par celui-ci de sa prestation, pour une durée totale de 10 minutes. Le candidat doit faire ressortir ses connaissances d'ordre artistique et culturel ainsi que ses capacités à les réinvestir dans des situations éducatives. »
Précisions : Cette « brève analyse » doit être envisagée, certes dans une durée contrainte, mais dans un périmètre élargi. Selon le temps consacré à l'expression musicale, l'analyse devrait se dérouler sur une durée comprise entre 5 et 7 minutes. Le candidat pourra par exemple évoquer les points suivants :
Ces précisions amènent deux observations complémentaires :
Texte réglementaire : «[...] ses capacités à les réinvestir dans des situations éducatives.»
Précisions : Le candidat doit être en mesure de puiser dans l'ensemble de son « analyse » un projet pédagogique visant l'acquisition de connaissances et/ou le développement de compétences. Si cette « capacité » dépend pour une large partie de son potentiel vocal - que le candidat doit veiller à mobiliser opportunément, elle s'appuie également sur une connaissance réfléchie des programmes de l'école primaire.
Si la durée de cette phase (expression musicale + brève analyse) est inférieure aux 10 minutes prévues, le temps non utilisé sera employé par la commission d'interrogation pour approfondir la phase d'entretien suivante, dans la limite de la durée maximale de la seconde partie de l'épreuve orale d'entretien (25 minutes).
Texte réglementaire : « Pour le domaine de la musique, le jury présente au candidat un document sonore afin d'élargir l'entretien à un champ différent de celui qui a été choisi pour l'expression musicale.»
« ... document sonore... »
Précisions : Il est préférable de choisir un document n'excédant pas 2 minutes 30 environ afin de privilégier l'échange sur celui-ci et permettre au moins deux écoutes, la seconde pouvant être partielle. Bien entendu, un extrait plus bref permettra de dégager une souplesse plus importante pour mener l'interrogation. Dans tous les cas, le jury veillera à respecter les critères de choix suivants :
«... élargir... »
Précisions : L'entretien, même s'il repose sur l'audition d'un document sonore, n'est pas indépendant de la première partie. Il permet au jury de demander au candidat d'approfondir certains points de son propos précédents, particulièrement pour ce qui concerne le « réinvestissement dans des situations éducatives ».
«... à un champ différent... »
Précisions : Cependant, l'élargissement à un « champ différent » doit permettre d'envisager des perspectives complémentaires de celles présentées par l'exposé initial, qu'il s'agisse de genres ou d'esthétiques, de situations pédagogiques (production / perception), de notions fondatrices de la langue musicale, de nature des répertoires (vocal / instrumental), etc.
Le jury portera une attention particulière à l'expression vocale du candidat et l'engagera à s'en servir.
Points divers :
Les attendus de l'épreuve recouvrent trois grands domaines de connaissance et de compétences :
Afin de ne pas rompre l'équité de traitement entre candidats, chaque salle d'épreuve mettra à disposition des candidats un clavier (piano, synthétiseur ou clavier électronique).
Un synthétiseur ou un clavier électronique sera, soit muni de sa propre amplification, soit raccordé à l'entrée auxiliaire de l'appareil de diffusion audio obligatoirement présent.
L'article 12 de l'arrêté du 10 mai 2005 dispose que « les épreuves de chaque concours sont notées par deux examinateurs au moins et trois au plus, à l'exception de la première épreuve d'admission où ils pourront être au nombre de quatre. »
La même commission interroge sur la première et sur la seconde partie de l'épreuve orale d'entretien. A ce titre, chaque candidat sera interrogé par une commission qui peut être composée de quatre membres du jury maximum comprenant deux spécialistes du domaine choisi au moment de l'inscription (arts visuels, musique ou littérature de jeunesse) et deux autres membres.
Définition de l'épreuve :
L'épreuve porte sur les deux champs disciplinaires, histoire et géographie, d'une part, sciences expérimentales et technologies, d'autre part.
Elle est constituée d'une composante majeure dans l'un des champs disciplinaires et d'une composante mineure dans l'autre champ disciplinaire.
Au moment de l'inscription, le candidat choisit le champ disciplinaire qui constituera la composante majeure de l'épreuve.
Le candidat dispose en même temps des sujets des deux composantes de l'épreuve : majeure et mineure et utilise à sa guise la totalité du temps de l'épreuve. Deux copies distinctes sont remises par les candidats à l'issue de l'épreuve, l'une pour la composante majeure, l'autre pour la composante mineure.
Lorsque les sciences expérimentales et la technologie constituent la composante majeure de l'épreuve, celle-ci se compose des deux parties décrites ci-dessous.
Lorsque les sciences expérimentales et la technologie constituent la composante mineure de l'épreuve, le candidat compose uniquement sur la première partie ci-dessous détaillée.
1) la première partie est destinée à évaluer les connaissances scientifiques du candidat dans les domaines des sciences expérimentales et de la technologie. Elle est formée de questions appelant des réponses concises portant sur le programme de l'épreuve.
2) la seconde partie vise à apprécier la capacité du candidat à exploiter une documentation de 4 pages au plus pour présenter à des élèves de cycle 3, en un texte d'une à deux pages, un problème donné sous l'angle d'une démarche scientifique, de façon à mettre les élèves en situation de mener une démarche d'investigation faite de questionnement, de réflexion et d'expérimentation, conduisant à une acquisition des savoirs. Le candidat prend appui sur cette documentation, qui lui est distribuée en début d'épreuve, concernant un problème scientifique ou technologique, composée d'éléments provenant d'ouvrages de vulgarisation, de journaux ou magazines scientifiques, de journaux pour enfants ou adolescents, de manuels scolaires ou d'autres sources de documentation.
Cette seconde partie permet de vérifier l'aptitude du candidat à trier l'information, à mobiliser ses connaissances scientifiques et technologiques, à comprendre différents langages (textes, tableaux, schémas, par exemple), à exercer son esprit critique pour présenter le problème de façon à conduire ses élèves à se saisir du sujet proposé.
Le candidat précise les liens possibles avec les autres disciplines enseignées à l'école primaire et met en évidence les objectifs transversaux, relevant de la maîtrise de la langue française ou de l'éducation civique, que le sujet peut permettre de poursuivre.
Durée de l'épreuve : 3 heures ; coefficient : 2
L'épreuve fait l'objet d'une notation unique sur 20 : 14 points sont attribués à la composante majeure (6 points à la première partie de l'épreuve et 8 points à la seconde partie) et 6 points à la composante mineure.
Toute note égale ou inférieure à 5 sur 20 à l'épreuve d'admissibilité écrite d'histoire et géographie et de sciences expérimentales et technologie est éliminatoire.
Programme de l'épreuve :
Note de commentaires :
L'épreuve d'histoire et géographie et de sciences expérimentales et technologie permet de vérifier chez le candidat la maîtrise des fondements disciplinaires, des principales connaissances scientifiques et didactiques ainsi que des objectifs et contenus des programmes, nécessaires pour enseigner à l'école primaire dans le cadre de la polyvalence des enseignants du premier degré.
La composante majeure est conçue pour demander au candidat un temps de travail d'environ 2 heures 15 minutes, la composante mineure durant environ 45 minutes.
L'épreuve doit permettre de vérifier chez le candidat :
Eléments de cadrage :
En sciences expérimentales et technologie l'épreuve a pour objectif d'évaluer les connaissances du candidat dans ce domaine de l'enseignement à l'école primaire.
Les connaissances attendues sont relatives aux champs suivants :
L'épreuve vise à évaluer ces connaissances et les capacités du candidat à les mettre en relation et non à repérer chez les candidats l'aptitude à prévoir les pré représentations ou les réactions des élèves ou à élaborer le détail d'une séquence d'enseignement, compétences que la formation lui apportera en deuxième année d' I.U.F.M. (Institut universitaire de formation des maîtres)
Cette partie est destinée à évaluer les connaissances scientifiques des candidats (voir les deux notes du 16 mai 2005). L'épreuve est formée de questions portant sur divers champs du programme du concours et appelant des réponses concises. Elle ne se présente pas sous la forme d'exercices à résoudre. La formulation de questions sous forme de questionnaire à choix multiple est exclue.
En début d'épreuve, un ensemble de documents (d'un volume total de quatre pages au maximum, imprimées en noir et blanc à partir de documents permettant une reproduction lisible) est distribué aux candidats avec le sujet. La liste donnée dans l'annexe de l'arrêté qui définit le concours ne mentionne pas la distribution de documents élaborés par des élèves lors de séquences de classe. Certains des documents distribués pourraient être utilisés par les élèves (extraits de revue pour enfants ou de manuels scolaires par exemple) mais d'autres, plus complexes, sont destinés au professeur.
Dans une première étape, (en rédigeant un texte dont la longueur n'est pas précisée) le candidat s'appuie sur les questions posées dans le sujet pour procéder à une analyse critique des documents distribués. Il s'appuie dans cette étape sur son propre niveau de connaissances scientifiques et fait donc appel à ses propres connaissances. Il peut ainsi être amené à comparer les documents, à mettre en évidence les qualités scientifiques de tel document ou, a contrario, à constater que certains textes sont contradictoires ou non pertinents, que le raisonnement scientifique mis en ¿uvre dans telle argumentation présente des lacunes ou n'est pas fondé rationnellement ou encore que les connaissances auxquelles le document se réfère sont approximatives. Cette première étape conduit le candidat à formuler des remarques et des conclusions sur tout ou partie des problèmes scientifiques traités dans les documents distribués.
Dans une deuxième étape, d'une longueur de une à deux pages, le candidat exploite les documents distribués et l'analyse critique qu'il en a faite pour exposer comment les situations évoquées dans ces documents lui permettent de dégager un problème pouvant être étudié en classe, en le situant clairement par rapport aux programmes du cycle 3. Il développe la présentation à une classe d'un questionnement scientifique productif (au sens des documents d'application et des documents d'accompagnement des programmes) relatif au problème dégagé. Il explicite ensuite quelques éléments de la démarche d'investigation en classe en donnant une brève liste de trois situations au maximum, (expérimentation, observation directe ou assistée par des instruments, utilisation d'un document) décrites de façon très succincte et appropriées à l'étude du thème choisi. Il formule enfin de façon précise les connaissances que les élèves pourront aborder ou acquérir au cours des activités conduites à propos du problème présenté.
Définition de l'épreuve :
L'épreuve porte sur les deux champs disciplinaires, histoire et géographie, d'une part, sciences expérimentales et technologies, d'autre part.
Elle est constituée d'une composante majeure dans l'un des champs disciplinaires et d'une composante mineure dans l'autre champ disciplinaire.
Au moment de l'inscription, le candidat choisit le champ disciplinaire qui constituera la composante majeure de l'épreuve.
Le candidat dispose en même temps des sujets des deux composantes de l'épreuve : majeure et mineure et utilise à sa guise la totalité du temps de l'épreuve. Deux copies distinctes sont remises par les candidats à l'issue de l'épreuve, l'une pour la composante majeure, l'autre pour la composante mineure.
Lorsque l'histoire et la géographie constituent la composante majeure de l'épreuve, celle-ci se compose de deux parties décrites ci-dessous.
Lorsque l'histoire et la géographie constituent la composante mineure de l'épreuve, le candidat compose uniquement sur la première partie ci-dessous détaillée.
1) La première partie est destinée à évaluer les connaissances du candidat dans les domaines de l'histoire et de la géographie. Elle est formée de questions appelant des réponses concises portant sur le programme de l'épreuve.
2) La seconde partie se fonde sur un dossier constitué d'un ou plusieurs documents ou sources spécifiques à l'histoire et/ou à la géographie, de quatre pages au plus, se rapportant à un point du programme de l'épreuve et susceptibles d'être exploités par des élèves du cycle 3 de l'école primaire (textes, documents iconographiques, cartes, statistiques, graphiques).
Le candidat est invité à présenter les principaux enjeux scientifiques du sujet en analysant les textes et les documents qui l'accompagnent, puis à proposer quelques pistes d'utilisation de tout ou partie de ce dossier dans une classe de cycle 3, au regard des objectifs et du programme d'histoire et/ou de géographie de ce niveau (définition des objectifs, travail réalisable en classe, résultats attendus).
Le candidat précise les liens possibles avec les autres disciplines enseignées à l'école primaire et met en évidence les objectifs transversaux, relevant de la maîtrise de la langue française ou de l'éducation civique, que le sujet permet de poursuivre.
Durée de l'épreuve : 3 heures ; coefficient : 2
L'épreuve fait l'objet d'une notation unique sur 20 : 14 points sont attribués à la composante majeure (6 points à la première partie de l'épreuve et 8 points à la seconde partie) et 6 points à la composante mineure.
Toute note égale ou inférieure à 5 sur 20 à l'épreuve d'admissibilité écrite d'histoire et géographie et de sciences expérimentales et technologie est éliminatoire.
Programme de l'épreuve :
- Les Celtes (Gaulois)
- La romanisation de la Gaule
- La christianisation du monde gallo-romain
- La naissance de la France : un État royal, une capitale
- L'Europe des abbayes et des cathédrales
- La naissance de l'Islam, conflits et échanges entre chrétiens et musulmans
- Le temps des découvertes et des conquêtes, la renaissance artistique, religieuse et scientifique
- La monarchie absolue en France
- Le mouvement des Lumières, la Révolution française et le Premier Empire
- L'expansion industrielle et urbaine en Europe ; la colonisation
- La naissance de la République en France
- Les guerres au XXième siècle ; le nazisme
- La Cinquième République
- La société en France dans la deuxième moitié du XXième siècle.
Le programme est centré sur l'organisation de l'espace par les sociétés, avec un accent mis sur la lecture des paysages et sur les représentations de l'espace.
- Les modes de représentation globale de la Terre et du monde ;
- Les principaux contrastes de la planète : zones denses et vides de populations ; océans et continents, ensembles climatiques vus du point de vue humain.
- Repérage des centres et des périphéries européennes ;
- La création de l'Union européenne, son rôle ; reconnaissance de ses espaces, de ses territoires ; l'euro, son rôle ;
- Les facteurs de diversité du territoire français (métropole, départements et territoires d'Outre-Mer) à travers les représentations cartographiques et paysagères ; paysages urbains (le centre, la banlieue, la ville nouvelle) ; paysages ruraux et industriels appréhendés à travers quelques problèmes actuels ; commerce, service, tourisme et loisirs à travers l'évolution récente des paysages.
- La France, un territoire organisé à différentes échelles : la commune, le département, la région ; le réseau urbain et les aires d'influence des grandes villes ; les grands axes de communication ; une première approche du découpage de l'espace français.
Note de commentaire :
L'épreuve d'histoire et géographie et de sciences expérimentales et technologie permet de vérifier chez le candidat la maîtrise des fondements disciplinaires, des principales connaissances scientifiques et didactiques ainsi que des objectifs et contenus des programmes, nécessaires pour enseigner à l'école primaire dans le cadre de la polyvalence des enseignants du premier degré.
La composante majeure est conçue pour demander au candidat un temps de travail d'environ 2 heures 15 minutes, la composante mineure durant environ 45 minutes.
L'épreuve doit permettre de vérifier chez le candidat :
Eléments de cadrage :
L'épreuve écrite d'histoire et de géographie a pour objectif d'évaluer les connaissances du candidat dans ces deux domaines d'enseignement de l'école primaire, soit :
La première partie de l'épreuve est destinée à évaluer les connaissances du candidat dans les domaines de l'histoire et de la géographie. Elle est formée de questions appelant des réponses concises portant sur le programme de l'épreuve.
Cette partie de l'épreuve évaluera les connaissances académiques dans les deux champs disciplinaires. Elle comprendra deux ou trois questions. Il s'agit, pour le candidat, de faire la preuve qu'il maîtrise les principaux concepts et notions en oeuvre dans le sujet.
Par réponse concise à une question, il faut entendre la rédaction d'un ou deux paragraphes argumentés. Selon la nature du sujet, un croquis, un schéma ou un organigramme pourront constituer partiellement ou totalement la réponse à la question posée. Mais en aucun cas la réponse ne prendra la forme d'un mot ou d'une phrase unique, comme dans un Q.C.M. (Questionnaire à choix multiple)
Le niveau de connaissances attendu est celui permettant d'enseigner l'histoire et la géographie dans le premier degré.
La seconde partie se fonde sur un dossier constitué d'un ou plusieurs documents ou sources spécifiques à l'histoire et/ou à la géographie, de quatre pages au plus, se rapportant à un point du programme de l'épreuve et susceptibles d'être exploités par des élèves du cycle 3 de l'école primaire (textes, documents iconographiques, cartes, statistiques, graphiques).
Le dossier proposé par la commission portera sur un sujet explicitement libellé qui couvrira tout ou partie d'un des « points forts » du programme de l'épreuve. Il sera centré sur l'histoire ou la géographie, mais pourra faire appel, en tant que de besoin à des connaissances et/ou des compétences issues de l'autre discipline d'enseignement.
Par documents ou sources spécifiques à l'histoire et à la géographie, la commission entend :
L'ensemble de ces documents pourra être extrait de manuels et publications pédagogiques, ainsi que d'ouvrages scientifiques aisément accessibles.
L'origine des documents sera systématiquement mentionnée.
Dans cette partie de l'épreuve, le candidat est invité à construire une réponse organisée au sujet en s'appuyant sur les documents. Il fera ainsi la preuve de ses compétences à analyser des documents de nature diverse, à les critiquer et à en faire une synthèse relative au sujet posé.
Cette partie de l'épreuve qui vise à évaluer la compréhension de ce que sont, à l'école élémentaire, les finalités et les objectifs de l'enseignement de l'histoire et de la géographie, prolonge la réflexion scientifique préalable. Le candidat présentera les objectifs d'un temps d'enseignement (séance ou séquence) au cycle 3. Il choisira dans le dossier le ou les documents ou extrait(s) de document(s) le ou les plus pertinent(s) au regard de ces objectifs. Il proposera une situation d'apprentissage. Il ne s'agit pas de rédiger par le menu la préparation d'un temps d'enseignement, mais de présenter sous une forme qui pourra être ici schématique, quelques pistes de travail.
Chaque fois que nécessaire, le candidat précisera les liens possibles avec une ou plusieurs disciplines enseignée(s) au même niveau. Par exemple : compétences mathématiques pour analyser un graphique.
Dans cette partie conclusive, le candidat montrera sa maîtrise des principaux enjeux et objectifs de l'école primaire. Par exemple, comment consolider telle ou telle question de lexique en analysant un texte, ou comment atteindre tel objectif du programme d'éducation civique en enseignant un point d'histoire ou de géographie ?